Login

Examen de passage de Dacian Ciolos devant les parlementaires européens Le nouveau commissaire roumain veut maintenir un budget agricole important

Le commissaire désigné à l'Agriculture, le Roumain Dacian Ciolos, a promis vendredi de se battre pour le maintien d'un budget important pour ce secteur et de mettre en place une nouvelle régulation du secteur, défendant des positions très proches de celles de la France.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.


Le nouveau commissaire
européen de l'agriculture
Dacian Ciolos. (© DR)
« Réformer la politique agricole commune ne veut pas dire baisser l'appui financier » ou supprimer les aides directes aux agriculteurs, a assuré le commissaire roumain lors de son examen de passage devant les députés européens. Face aux 27 Etats européens et au sein du collège des commissaires, « je militerai pour une dotation importante pour la Pac », la Politique agricole commune, car « on ne peut pas bâtir une Pac digne de ce nom sans un budget à la hauteur », a-t-il souligné.

En réponse à un eurodéputé danois qui voulait savoir s'il entendait réduire les aides aux agriculteurs qui « nuisent au consommateur » en provoquant des distorsions de prix, il a au contraire estimé que « les subventions directes jouent un rôle essentiel pour assurer la stabilité des revenus des agriculteurs, y compris ceux du Danemark ». « Pour l'avenir de la Pac, il faudra que nous revenions sur les critères d'octroi des aides directes pour un rééquilibrage », afin que le système soit « plus simple, plus équitable », a-t-il plaidé.

A lire aussi :

UE - Dacian Ciolos, un Roumain très francophile à l'Agriculture

Dans un discours aux antipodes de celui de la très libérale Danoise Mariann Fischer-Boel qui l'a précédé à ce poste, Dacian Ciolos s'est également prononcé en faveur de « nouveaux mécanismes » de régulation du secteur agricole qui « assurent une stabilité des revenus des agriculteurs et aussi une certaine stabilité des prix » en respectant le principe « de l'offre et de la demande ».

Parmi les instruments qu'il préconise, M. Ciolos envisage ainsi d'étendre aux autres secteurs les fonds de garantie et d'assurance des revenus pour faire face aux fluctuations des cours des fruits et légumes, ou de développer la contractualisation des relations entre agriculteurs et producteurs comme certains pays le font dans le domaine du lait. Plus généralement, il s'est dit prêt à mettre en place, sans pour autant entraver fortement les règles de concurrence, des « dérogations qui tiennent compte des spécificités du secteur agroalimentaire ».

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement